Une place au carrefour des rues piétonnes d'un quartier ancien, centre ville.
C'est lundi de Pâques, début avril. Il est dix-neuf heures d'un jour pluvieux et froid.
Les réverbères sont allumés.
D'un coté de la place, la devanture d'un bistrot fermé, devant celle-ci, une table et deux chaises posées dessus.
De l'autre coté, sous un parasol soutenant une cage abritant un serin, une vieille femme prépare des marrons chauds. C'est la gazette du quartier.
Les rares passants endimanchés se dépêchent, chapeaux, parapluies. Même pressés, ils s'arrêtent pour lui parler. Peu achètent.