Un lieu aléatoire, caverne aux limites imprécises.
L'entrée n'est qu'un trappon invisible de l'intérieur.
Au centre, un trou dans la voûte du ciel et un puits juste en dessous. Une échelle de corde les relie, sur la margelle, une corde et un seau pour puiser l'eau.
Une écharpe de laine multicolore, dont une extrémité se tient à l'extérieur du trappon, serpente à travers le décor. Son autre extrémité, où sont montées les aiguilles, disparaissait par le trou dans la voûte du ciel.
Au fond à gauche, une abside servant de lieu d'aisances, protégée par six barreaux verticaux et mous, laisse comme un grand trou noir et angoissant.
Un lit de camp, une table basse sur laquelle sont posés un broc à eau et un panier contenant une miche de pain, une étagère avec des livres, un botte-à-cul, un porte-habit et un squelette portant un chandelier ancien, complètent l'équipement réglementaire, délabré et poussiéreux de cette cellule.
Dispersés dans le décor, une valise et un carton ouverts, révèlent les objets qu'emporterait une femme qui quitte son foyer (habits, trousse de maquillage, souvenirs divers, photos, etc.)